La mythologie regorge de créatures étranges et fantastiques. Celles-ci nourrissent l’imaginaire collectif et les mythes depuis la nuit des temps. Bien souvent hybrides, elles sont le reflet de notre matérialité et de notre personnalité.
Il est curieux de voir à quel point ces monstres nous ressemblent par leur violence, leur intellect ou leur érotisme. La nature est, tout comme les mythologies, créatrice d’êtres surprenants, aussi bien attirants que repoussants.
Les insectes sont sûrement les plus représentatifs de ces bizarreries. Ils sont source d’étrangeté et possèdent de nombreux caractères physiques inattendus.
Si on les «hybride», ces monstres terrestres renvoient à nos consciences les analogies les plus directes et les plus subjectives. On s’identifie à un insecte comme on s’identifie à un tempérament, comme on se prête une caractéristique physique.
On «s’hybride» naturellement sans s’en apercevoir, on s’attribue un caractère évolutif qui nous accorde des modifications partielles physiques et mentales.
Dresser une mythologie insectoïde c’est aussi dresser un portrait de famille (Minocane, Scolorène et Hymoarpie)